Conférence

Valérie K. Orlando : Deux Conférences sur la période postcoloniale

Le 26 février 2020

10h00 - 11h00 en anglais & 11h30 - 12h30 en français
Université Jean Monnet - CELEC
33 rue du Onze-Novembre - Saint Etienne
Bât.G - Salle G05

10h00 : What is Postcoloniality? What do postcolonial studies do? How do we read the Postcolonial? 11h30 : Poëtique de la relation et du divers dans les Tout-Monde: L'importance du voyage et de la mobilité dans les récits postcoloniaux des auteur.e.s d'expression française.

10h00 : This presentation focuses on postcoloniality and postcolonial theory as they inform how we read contemporary literature in the United States. As postcolonial theory reveals, mobility, movement, multiple languages and ethnicities and transnational worldviews all have been integral to its development. We will explore how Anglophone postcolonial theory has shaped and informed how we read contemporary American novels such as Toni Morrison’s A Mercy (2008), Louise Erdrich’s The Round House (2013), Ta-Nehisi Coates’ The Water Dancer (2019) and Sherman Alexie’s Ten Little Indians (2004). More broadly, the presentation will explore why Postcolonial Studies are important in the USA’s contemporary political climate. A secondary theme explains divergent Anglo-American and French understandings of the discipline of Postcolonial Studies, which are in part rooted in timeframes that have shaped the differences that arise in perceptions of what the discipline exemplifies in the 21st century.

11h30 : Le but de cette conférence est d’expliquer les raisons pour lesquelles les études postcoloniales sont toujours d’actualité et le resteront dans le futur, ce qui fait qu’elles doivent être utilisées comme un cadre théorique aux recherches et aux enseignements, et comme réponse aux défis sociopolitiques de la sphère publique. Afin de justifier la pertinence d’une réflexion sur les études postcoloniales et les études francophones, Valérie Orlando s’appuie notamment sur les théories du philosophe martiniquais Édouard Glissant. Comme ce dernier l’explique, ces disciplines ont été rendues possibles par la mobilité et les mouvements du Tout-Monde, un monde où, selon lui, les frontières sont fluides et en flux et où tout est « mis en relation » : c’est un monde qui « fait bouger les choses et les gens ».

Valérie K. Orlando est professeure de littérature francophone, au département de français et d’italien, de l’Université du Maryland et Fellow 2019-2020 du Collegium de Lyon.